Une petite devinette pour bien commencer cet email :
Il y a 5 ans, personne n’en voulait
Aujourd’hui, c’est à la mode.
Alors, t’as trouvé la réponse ?
Non, je parle pas des pantalons pattes d’eph ou des vestes de survêtement des années 80 :
Je parle des newsletters.
Sur LinkedIn, je vois de plus en plus de créateurs lancer la leur chaque semaine et peut-être que ça te fait hésiter à créer la tienne.
Alors dans cet email, on va faire un petit tour des questions que tu te poses sûrement avant de créer (ou non) une newsletter.
D’ailleurs si tu te tâtes à lancer la liste email, reste bien attentif toute la semaine parce que ça sera aussi le sujet des 2 autres éditions de la KopySchool.
📒 Au programme :
“J’ai pas besoin d’une newsletter”
“Qu’est-ce que je vais raconter ?”
“C’est trop de travail”
“J’ai pas besoin d’une newsletter”
Moi non plus.
Les revenus générés par la KopySchool représentent une part insignifiante de mon CA alors que c’est une grosse charge de travail chaque semaine.
Donc non, je n’ai pas besoin d’une newsletter.
Ou plutôt, je n’en ai pas encore besoin parce que j’ai une audience sur LinkedIn et que je travaille avec des clients que j’aime beaucoup.
Mais si un jour LinkedIn décide de supprimer mon compte parce que je ne corresponds plus au contenu qu’ils veulent sur la plateforme ?
Ou que LinkedIn est remplacé par une autre plateforme et que je dois repartir de zéro là-bas?
Ou même que j’en ai marre de travailler en freelance et que je veux créer mes propres offres ?
Ce jour-là, je serai bien content d’avoir une liste email déjà active et pas trop mal remplie pour rebondir rapidement.
“Oui mais Sami, moi j’adore être freelance et je veux surtout pas créer de produits.”
Pas de problème ! Mais j’ai une question pour toi :
Entre un freelance 10/10 niveau compétences, mais qui n’a aucune audience et un freelance 8/10 niveau compétences et suivi par 2000 personnes sur une newsletter...
Lequel est le plus attractif pour un client potentiel ?
Évidemment que c’est celui qui crée du contenu.
“Mais Sami, je suis salarié ! Qu’est-ce que ça va m’apporter une newsletter ?”
Même question :
Entre un CV qui ne montre rien de différent et une newsletter où tu publies depuis 6 mois sur la compétence pour laquelle tu postules, à ton avis lequel est le plus intéressant pour une boîte qui veut évaluer ses candidats ?
Bingo : c’est la newsletter.
Ton contenu est une preuve d’autorité. Inconsciemment, le fait d’avoir une newsletter est associé à une grande maîtrise de son sujet.
“S’il a une newsletter et que des gens la lisent, alors c’est qu’il connaît bien son sujet.”
On va pas se mentir : c’est totalement faux ! Demain je peux créer une newsletter sur la flûte à bec et pourtant je suis le pire flutiste que la Terre ait porté.
Mais toujours est-il que ta newsletter te pose comme une référence de ta thématique, parce que tu rejoins le club très restreint de ceux qui prennent la parole publiquement à ce sujet.
“Qu’est-ce que je vais raconter ?”
Tu connais la malédiction du savoir ?
C’est un biais cognitif classique qui fait qu’une fois que l’on sait quelque chose, on suppose que tout le monde le sait aussi.
Autrement dit, nous pensons que nos connaissances sont banales. Ce serait juste du bon sens, des basiques.
Le problème avec ça, c’est que cette malédiction t’empêche de voir que tu maîtrises énormément de choses qui sont tout sauf évidentes pour les autres !
La meilleure manière de combattre ce biais, c’est d’essayer de te remettre dans la peau du toi d’il y a 1 ou 2 ans :
Quelles questions tu te posais que tu ne te poses plus aujourd’hui ?
Quelles difficultés tu rencontrais et que tu as surmontées ?
Qu’est-ce qui t’inquiétait ? Qu’est-ce qui te bloquait ?
Si tu réfléchis à ces questions sous le prisme d’un sujet particulier, tu trouveras une liste infinie de thèmes à aborder dans une newsletter.
D’ailleurs, c’est exactement comme ça que j’en suis venu à écrire l’email que tu es en train de lire ! (ainsi que les 2 autres qui vont suivre cette semaine.)
Les questions auxquelles je réponds, ce sont celles que je me posais en septembre dernier quand j’hésitais à lancer une newsletter.
Aujourd’hui, les réponses me semblent évidentes et tant mieux parce que :
1- Ça veut dire que je maîtrise le sujet
2- C’est facile à écrire
Mais à l’époque ? J’aurais adoré recevoir cet email.
Si ça fonctionne pour moi, tu peux assurément le répliquer dans ta situation.
Écris pour le toi d’il y a 6 mois, 1 an, 5 ans : les questions que tu te posais à l’époque, des tas de gens se les posent encore.
“C’est trop de travail”
J’ai gardé cette remarque pour la fin pour pas te démoraliser d’entrée :
Oui, créer une newsletter c’’est pas mal de travail. Et surtout, c’est du travail à faire EN PLUS de tout ce que tu fais déjà...
Et qui te rapporte au début la somme astronomique de zéro euro TTC. (Ouais, c’est une sacrée somme hein ?)
Alors oui, tu peux te simplifier la tâche en envoyant seulement un email par semaine par exemple.
Ça te laisse 7 jours pour répartir l’écriture et les semaines moins chargées tu peux même prendre de l’avance !
Mais le truc, c’est qu’écrire les emails ? C’est juste une partie du travail !
Parce que si personne ne sait que ta newsletter existe, c’est un journal intime.
Autrement dit, tu dois faire le travail de promotion de tes contenus, réussir à les mettre en face des bonnes personnes, etc.
Clairement : c’est pas là que je suis le meilleur.
Mon job c’’est la fidélisation et la conversion. Pas l’acquisition.
Mais pourtant, ça doit être ta priorité #1. Surtout au début pour avoir au moins quelques dizaines de lecteurs de tes premiers emails.
Ajoute à ça le temps passé à répondre aux gens qui t’écrivent, et tu arrives à une charge de travail supplémentaire assez conséquente.
(Cela dit, ça reste moins chronophage que de lancer une chaîne YouTube ou un podcast. On a rien sans rien.)
Alors, t’en dis quoi ?
Si t’es passé de “non impossible” à “hmmm peut-être que je devrais le faire” : cool.
Et je te rassure, on va pas s’arrêter là : mercredi, on va voir quels critères ta newsletter doit respecter pour que les gens s’y inscrivent, la lisent et la recommande autour d’eux.
À mercredi,
Sami