Hello ! La forme ?
Bienvenue dans cette édition #11 du Club des Athlépreneurs !
🎽 Train & Build in public
Je sors d’une bonne semaine à 69 kilomètres avec l’objectif de remonter proche de 80 kilomètres cette semaine.
L’objectif du moment est de faire passer mon kilométrage “de base” à 80kms par semaine pour pouvoir aller taper les 90-100kms lors des grosses semaines de préparation avant une compétition.
Toujours pas de course à l’horizon, mais je pense toujours revenir sur un semi-marathon cet Hiver. Je te partagerai toute ma prépa ici.
Côté business, j’accompagne les premiers athlépreneurs dans le coaching.
Je travaille sur la page de présentation en ce moment pour (peut-être) te présenter le programme proprement la semaine prochaine 🤞
Let’s gooooo !
Je cours depuis plus de 6 ans et je me suis lancé dans ce parcours de l’athlépreneur il y a un peu plus de 3 ans.
Quand je regarde en arrière, je distingue 5 points de bascule qui ont eu un énorme impact sur ma vie de coureur - entrepreneur.
Je voudrais te les partager dans cette newsletter, ainsi que la leçon que tu peux en tirer pour ton propre parcours d’athlépreneur :
#1 : Cambrils, août 2017 ☀️🇪🇸
Je suis en vacances avec mes parents à Cambrils, au sud de Barcelone.
Ça fait quelques mois que je me suis mis au cardio à base d’entraînements de 25 minutes tout seul dans ma chambre. Mais je ne cours pas encore.
Presque tous les matins, mes parents se lèvent vers 7h30 et partent faire de la marche rapide en bord de mer.
La marmotte adolescente que je suis n’est pas levée avant 9h30 alors naturellement : je ne les accompagne jamais.
Et puis un jour, mon père annonce qu’il ira faire un footing le lendemain matin au lieu de marcher avec ma mère.
Va savoir pourquoi, mais je lui réponds que je viendrai avec lui.
Me voilà donc parti à 7h40 du matin avec un short de tennis et des chaussures pas adaptées pour le tout premier footing de ma vie.
J’ai couru trop vite, j’étais mort après 30 minutes, j’avais mal aux pieds… Mais bizarrement, j’ai aimé ça.
J’ai aimé pouvoir aller plus loin qu’en marchant et découvrir de nouveaux quartiers.
J’ai aimé passer 30 minutes totalement seul avec moi-même (j’ai largué mon père après 10 mètres de course. Pas super sympa, désolé papa.)
J’ai aimé la sensation de calme absolu que j’ai ressenti une fois rentré à la maison.
Depuis ce jour-là, j’ai jamais arrêté de courir.
❓Qu’est-ce que tu peux en retenir ?
Écoute ton papa.
Et plus sérieusement, n’attends pas que toutes les conditions soient réunies pour démarrer une nouvelle activité, sportive ou business.
Je n’avais pas de chaussures de course, pas de t-shirt de sport, pas de montre GPS, pas d’écouteurs : rien.
C’était probablement pas le footing le plus confortable de ma vie, mais si j’avais attendu d’avoir tout l’équipement nécessaire pour commencer, je serai probablement pas là à t’écrire aujourd’hui.
Quelque soit le projet que tu entreprends : tu peux commencer aujourd’hui avec une version la plus simple possible.
Tu pourras t’équiper ensuite.
#2 : Stade Max Rousié, septembre 2018 🏟️
En septembre 2018, ça fait un an que je cours tout seul au moins deux fois par semaine.
Mon père (encore lui !) m’encourage à m’inscrire en club d’athlétisme pour que je participe à des compétitions.
C’est drôle parce que je ne l’ai jamais vraiment vu s’intéresser à l’athlétisme ni même courir en dehors des deux événements que je viens de te citer.
L’idée me tente bien et je rejoins le Stade Français qui s’entraîne proche de là où j’habite.
Après un échange de mails avec le coach, je me retrouve dans le groupe élite du club et je me prends la plus grosse patate de réalité de toute ma vie :
Au premier entraînement, je réalise que je suis le coureur le plus lent du groupe.
95% des athlètes du club participent aux championnats de France, certains remportent assez régulièrement des courses avec des chronos stratosphériques.
Au-delà de ça, j’arrive dans un groupe où tout le monde se connait déjà et où tout le monde est plus âgé que moi.
Les premières semaines sont dures et je me demande régulièrement si ce sport est vraiment fait pour moi.
Mais je m’accroche et à la fin de la saison, j’ai l’impression d’avoir grandi de 10 ans.
Je suis plus discipliné, plus rigoureux, plus humble, plus ambitieux.
Je découvre que je suis plutôt solide mentalement et que je peux prendre du plaisir en me poussant dans mes retranchements.
Pour quelqu’un qui passait 95% de son temps assis derrière un écran, c’est une grosse révélation.
Je prends confiance en moi et je me définis pleinement comme un athlète, chose qui m’aurait semblé totalement dingue 1 an auparavant.
❓Qu’est-ce que tu peux en retenir ?
Te retrouver dans un groupe où tu es le moins expérimenté est vraiment inconfortable. Mais c’est aussi un accélérateur de progression super puissant.
#3 : Bois de Boulogne, décembre 2018 🌳
Tu connais le cross country ?
Pour faire simple, c’est comme de la course sur route sauf que :
Tu cours en crampons
Dans la boue
En short
Avec des cotes
À fond du début à la fin
Ouais en fait c’est pas du tout comme la course sur route, c’est l’enfer.
Encore aujourd’hui, je crois que j’ai jamais autant souffert que lors de ma première compétition de cross en 2018.
L’entraîneur m’avait aligné sur le cross court, soit un peu plus de 3kms.
Après 400 mètres, j’avais plus de jambes.
Après 1kms, j’avais envie de vomir.
À l’arrivée, je me suis littéralement effondré sur le coureur arrivé avant moi.
J’ai fini 83e sur 86, quelque chose du genre.
Et pourtant à l’arrivée, le coach ne m’a pas fait une seule remarque négative. Il m’a tapé dans la main, m’a demandé comment ça s’était passé et m’a dit sur quoi travailler pour la suite.
❓Qu’est-ce que tu peux en retenir ?
Que tu lances un nouveau projet ou que tu commences un sport, tu vas te planter salement au début.
Parfois, ce qui va te faire abandonner ou continuer : c’est l’image que te renvoie ton entourage lorsque tu te plantes.
Si tu sens du jugement, du dédain, de la moquerie : tu seras tenté d’abandonner et c’est normal.
Assure-toi de partager ton parcours uniquement avec des personnes bienveillantes qui seront là pour te relever plutôt que pour t’enfoncer sous terre lorsque tu tombes.
#4 : Neuilly, juin 2020 💻
Le 29 juin, j’envoie un mail au CELSA pour leur annoncer que je prends une année de césure pour développer mon blog sur la course à pied.
À cet instant, un compte à rebours s’active dans ma tête : je sais que j’ai un an pour que ce business marche, sans quoi je serai obligé de retourner aux études.
J’entre dans un tunnel de travail et d’apprentissage ultra-intense. Tellement intense que j’accorde de moins en moins d’importance à la course à pied.
Paradoxal, quand mon projet est de développer un blog… sur la course à pied.
Je m’entraîne un peu moins, puis plus du tout lorsque le second confinement est instauré.
Entre fin 2020 et début 2021, je perds totalement le fil de l’entraînement et je mettrai presque un an à retrouver le rythme.
Je suis absorbé par le business. Ça occupe presque 100% de mes pensées, mais aussi de mes lectures, des vidéos que je regarde, des podcasts que j’écoute.
Le sport passe au second plan… Et je le sens :
Je deviens plus irritable avec mes proches
J’ai du mal à m’endormir et à me réveiller
J’ai l’impression d’avoir trop d’idées en même temps, de ne pas réussir à calmer mon cerveau.
Je sens que je cumule pas mal de stress, jusqu’à me bloquer le dos sur un mouvement anodin un jour.
❓Qu’est-ce que tu peux en retenir ?
C’est une belle d’idée de foncer all-in sur un projet qui te tient à coeur.
Mais si tu veux que ce projet soit toujours sur pieds dans plusieurs mois ou plusieurs années, accorde-toi dès aujourd’hui des moments de respiration.
Pour moi, c’est la course à pied. Pour toi, ça peut être autre chose.
Trouve ce qui te régénère mentalement et te permet de mettre ton cerveau en pause et traite cette activité avec le même sérieux que ton business.
À long terme, tu verras que ta réussite tient autant à ce que tu fais quand tu travailles que ce que tu fais lorsque tu te reposes.
#5 : Montréal, août 2022 🇨🇦
En mai 2022, j’arrive à Montréal pour 3 mois.
Je découvre la ville en marchant, en pédalant… Mais j’ai envie d’explorer ce nouveau terrain de jeu en courant.
Je veux aller plus loin, découvrir de nouveaux quartiers, voir de nouvelles rues.
Alors je sors mes baskets… Et je me prends une claque (à nouveau) : je réalise à quel point ma forme a chuté et ça me rend presque triste.
En parallèle, je recommence à consommer du contenu lié à la course à pied sur YouTube et ça me donne l’envie de retrouver un niveau compétitif.
Je sais que je n’y arriverai pas seul alors je fais appel à un coach qui me suis depuis plus d’un an maintenant.
En un an, j’ai retrouvé un beau rythme d’entraînement, retrouvé un bon niveau mais surtout :
J’ai retrouvé le plaisir de courir.
❓ Qu’est-ce que tu peux en retenir ?
Si tu es démotivé, coincé, que tu as l’impression de répéter les mêmes erreurs en boucle…
C’est peut-être le moment de te faire aider.
Accepter de me faire coacher à nouveau a été une excellente décision et je ne reviendrai en arrière pour rien au monde.
Au delà des résultats que ça peut t’apporter, c’est aussi l’occasion de créer une belle relation de confiance avec quelqu’un qui sera à la fois ton premier supporter et le premier à te remonter les bretelles lorsque c’est nécessaire.
Le coaching est une vraie expérience de vie que je t’incite vraiment à vivre. Dans le sport comme dans le business.
(Et je dis pas ça parce que je suis en train de préparer le lancement du coaching des athlépreneurs. Alors ça pas du tout !)
On a assez parlé de moi pour aujourd’hui.
C’est quoi toi tes grands points de bascule ?
Les moments qui ont eu le plus d’impact pour t’emmener là où tu es aujourd’hui ?
Je serais super curieux d’en apprendre plus sur toi.
On en parle en réponse à cet email ?
Bouge bien, bosse dur,
À la semaine prochaine !