3 infos intéressantes pour finir la semaine :
🗻 Le plus grand mystère de l’Everest bientôt résolu ?
Une équipe d’alpinistes a découvert il y a quelques jours des ossements de Sandy Irvine. Pour ceux qui ne connaissent pas l’histoire, je vais faire simple :
En 1924, Sandy Irvine et George Mallory partent à la conquête du sommet de l’Everest. Ils ne sont jamais revenus depuis, mais personne ne sait s’ils ont atteint le sommet.
S’ils y étaient parvenus, cela ferait d’eux les premiers hommes à atteindre le sommet de l’Everest, bien avant l’ascension de Hillary en 1953.
“Ok, mais c’est pas en trouvant des ossements qu’on avance l’enquête.”
Si, parce que les alpinistes espèrent que proche des ossements se trouve le graal : l’appareil photo de l’expédition.
Si la pellicule qu’il contient est encore exploitable et qu’on y découvre une photo des deux hommes au sommet ? Bingo.
🏃 Courir un marathon sans entraînement, c’est idiot…
Et c’est sans doute pour ça que c’est un challenge aussi populaire sur les réseaux.
Ce n’est ni la première ni la dernière fois que je tombe sur ces vidéos. Cette fois, deux amies qui participent au marathon de Chicago “sans entraînement, sans petit-déjeuner, sans sommeil, sans téléphone, sans écouteurs.”
Je vous épargne les 5mns de vidéo : elles ont fini le marathon, elles sont contentes mais elles ont des douleurs horribles.
Dans l’idée, chacun fait ce qu’il veut. Courez sans vous entraîner si ça vous chante. Mais en faire un challenge rigolo en ligne…
C’est dangereux.
Parce que courir 42kms sans entraînement est dangereux. Et je parle pas juste d’une petite tendinite ou de courbatures :
Vous savez ce que c’est la “rhabdomyolyse” ?
Ouais, c’est imprononçable mais c’est ce qu’il se passe quand vos cellules musculaires sont tellement dégradés qu’elles libèrent leur contenu dans le sang.
Et là, ça peut aller du petit vomi à l’insuffisance rénale grave.
Voilà, donc attention avec les défis sportifs idiots de TikTok.
🏟️ Les Jeux Olympiques de Brisbane n’ont toujours pas de stade.
Les Jeux de Brisbane, c’est en 2032. Et 2032, c’est dans longtemps…
Mais finalement, pas tant que ça quand on voit le bazar complet qui entoure le projet :
C’est simple, Brisbane ne sait toujours pas dans quel stade organiser l’athlétisme et les cérémonies.
Chaque gouvernement successif depuis l’attribution des Jeux a proposé un nouveau projet, mais pour l’instant aucune décision n’a été prise.
Rénover un ancien stade ? En construire un neuf ? Profiter d’infrastructures déjà existantes ?
Personne ne sait vraiment quoi faire et le dossier n’avance pas d’un poil.
Bien sûr, les australiens ont encore le temps. Mais c’est une nouvelle preuve qu’organiser les Jeux Olympiques : c’est un sacré bordel.
Le mythe de l’athlète parfait :
Il y a un mythe solidement ancré dans l’imaginaire collectif de notre époque :
Le sport s’est professionnalisé à tel point que les athlètes sont devenus des machines ultra-performantes qui ne pensent plus qu’à s’entraîner-performer-récupérer.
Je caricature, mais prenez un instant pour regarder le compte Instagram de vos footballeurs ou tennismen préférés.
Qu’est-ce que vous voyez ?
Des photos de leur match, des stories en salle de musculation, des compilations de leurs meilleurs actions sur le terrain.
Au risque de casser le mythe, je vous conseille d’écouter cette vidéo de Romain Molina :
Surprise ! Les athlètes sont des humains. Ils font la fête, ils ne dorment pas toujours bien, ils ne mangent pas toujours du riz et du poulet.
Ça ne veut pas dire qu’ils ne travaillent pas comme des chiens. Plutôt l’inverse :
Ils s’entrainent tellement que c’est ridicule de s’attendre à ce qu’ils ne relâchent jamais la pression.
Michael Jordan jouait aux cartes en fumant des cigares la veille de ses matchs.
David Ferrer fumait. Marco Verratti aussi. Richard Gasquet a pris de la coke.
On a du mal à l’accepter, mais ces deux facettes de la personnalité d’un athlète ne sont pas incompatibles.
Alors oui, sans doute que fumer, boire et mal dormir n’est pas le meilleur cocktail pour tenir jusqu’à 38 ans sans blessures…
Mais peut-être aussi que certains ont besoin de ça pour tenir jusqu’à 28 ans sans devenir fou ou faire un burn-out.
Ce n’est pas un manque de professionnalisme, ça s’appelle juste être humain.