J'analyse mon propre copywriting
⏱ Temps de lecture : 4mn
Dans cet email, on va analyser ensemble la page de vente de la formation que j'ai sortie la semaine dernière.
Je vais te montrer comment j'ai construit le texte et quels arguments je mets en avant pour rendre mon offre désirable.
🚨 Mais avant ça, disclaimer :
Ma méthode de travail sur cette page est extrêmement intuitive.
Je n'ai pas fait d'avatar, de plan ou n'importe quelle autre étape préparatoire avant de rédiger le texte.
J'ai commencé à écrire et je me suis laissé porter par mon inspiration.
Visiblement, ça n'a pas trop mal marché, mais :
Je connais très bien ma cible, parce que je partage énormément de points communs avec elle.
J'écris des mails et des pages de vente depuis 2 ans donc je peux me permettre de faire un peu plus confiance à mon instinct.
L'enjeu sur ce lancement était assez faible. Si tu travailles pour un client, je te conseille toujours de repasser par un travail de recherches solide.
L'usage du storytelling
Je raconte ma vie pendant les 3/4 de la page.
"J'ai menti", "Je ne savais pas", "J'improvisais"...
Si l'on calculait le ratio je/tu de cette page, il irait sans doute à l'encontre de tout ce que l'on te conseille habituellement de faire.
Alors pourquoi ça marche ?
L'histoire que je raconte est conçue pour permettre au lecteur de s'identifier. Tous les problèmes que je raconte sont des problèmes que vit mon client idéal.
Je trouvais ça intéressant de passer par un storytelling pour 2 raisons :
Ça rend le texte plus subtil qu'en utilisant les formules vues et revues du genre "Peut-être qu'aujourd'hui tu blablabla"
Ça me crédibilise. J'ai de l'expérience, j'ai vécu des trucs en freelance et j'ai fait des erreurs. Ce genre d'infos me permettent de gagner un peu la confiance de mon lecteur.
La preuve ?!
En écrivant cet email, je me rends compte d'une faiblesse que je n'avais pas remarquée lors de la rédaction de la page...
Il manque une preuve à cet endroit :
J'essaie de te convaincre que tes compétences en écriture comptent pour moins de 15% dans le succès d'une mission client, et le seul argument que j'ai ?
"T'inquiète, fais-moi confiance."
C'est un peu léger, non ?
Le texte est clair, mais si je me mets dans la peau d'un lecteur ultra-sceptique, je ne vois rien qui me convainc que les compétences en écriture représentent 15% du travail.
Voilà ce que j'aurais pu faire :
Raconter une anecdote précise avec un client qui illustre cet argument.
Faire un sondage auprès d'autres freelances pour montrer que leur problème #1 était la gestion des relations clients.
Faire une preuve par l'absurde en créant un exemple fictif et en poussant le raisonnement à l'extrême.
C'est aussi le risque d'écrire sans structure claire à l'avance. Si certains arguments sont trop légers, je ne m'en rends pas forcément compte.
La fausse solution :
Continuez votre lecture avec un essai gratuit de 7 jours
Abonnez-vous à Sami Terki pour continuer à lire ce post et obtenir 7 jours d'accès gratuit aux archives complètes des posts.