Comment devenir plus ambitieux
et comment la course à pied m'a redonné de l'ambition dans le business
Hello ! La forme ?
Bienvenue dans cette édition #9 du Club des Athlépreneurs !
🎽 Train & Build in public
C’est lent, c’est pénible mais la douleur à la cheville disparaît jour après jour. J’ose espérer que d’ici 3-4 semaines tout ça sera réglé.
Je remonte trèèèèès progressivement le volume d’entraînement :
63kms la semaine dernière
Sans doute autour de 70kms cette semaine
Remontée tranquille vers 80kms la semaine prochaine.
J’aimerais en faire plus, mais j’attends d’être à 100% physiquement pour ça.
Côté business, les préinscrits au coaching des athlépreneurs ont reçu leur accès au programme.
Je rencontre les premiers la semaine prochaine et ensuite, on pourra démarrer le coaching.
Si tu es intéressé mais que tu as loupé les préinscriptions, je prévois d’ouvrir officiellement les portes dans quelques semaines.
Let’s goooo !
L’édition du jour t’explique comment le sport peut t’aider à devenir plus ambitieux. Mais avant, je dois faire un détour par ma vie sentimentale 👇
Courir pour pécho ?
Quand j’étais ado, j’avais deux objectifs en tête :
Finir champion d’Angleterre sur FIFA.
Trouver une copine.
Je peux pas te dire que le premier m’ait beaucoup aidé par la suite, par contre c’est en partie grâce au second que j’ai commencé à faire du sport.
D’abord du HIIT dans ma chambre, puis de la course à pied pour compléter.
Encore une fois : ma seule ambition de l’époque, c’était d’avoir l’air plus sportif pour plaire aux filles. Rien d’autre.
Tout ça pour te dire que je suis vraiment pas un mec naturellement ambitieux.
J’ai jamais rêvé d’être riche ou célèbre.
J’ai peut-être eu envie d’être joueur de tennis professionnel, mais c’était plus un rêve qu’une vraie ambition.
Tout ça a pas mal changé aujourd’hui et c’est en grosse partie grâce au running.
Faut que je t’explique ça :
(Ah et si tu te poses la question : courir pour pécho, ça a marché. J’ai rencontré ma copine il y a 5 ans parce qu’elle faisait aussi de l’athlétisme et on est toujours ensemble. Comme quoi…)
Comment courir m'a appris l’ambition
Entre 2017 et 2018, je courais 100% du temps tout seul.
J’avais aucun coureur dans mon entourage, je ne suivais pas de coureur sur Instagram et je n’utilisais pas Strava.
En fait, jusqu’à ce que j’arrive en club : j’avais aucun point de comparaison avec d’autres coureurs, je faisais juste mon truc dans mon coin.
Et puis je me suis retrouvé, par hasard, dans le groupe élite du Stade Français.
J’ai cherché un club proche de chez moi, je suis tombé sur le Stade Français, j’ai parlé à l’entraîneur et c’était parti.
En arrivant, j’étais de loin le coureur le plus lent du groupe.
J’avais jamais couru +3 fois par semaine et je rencontrais des athlètes qui s’entrainaient 6 à 10 fois par semaine depuis des années.
Les premières semaines, c’est intimidant et je me suis même demandé si je ferais pas mieux de quitter le club.
Mais au fil du temps, j’ai commencé à remarquer un truc :
Ces athlètes super rapides que j’admirais… Bah ils avaient rien de spéciaux.
C’était des gens normaux, des étudiants en école de commerce, des policiers, des développeurs, des banquiers.
On avait des centres d’intérêts en commun, on rigolait ensemble.
En fait, ils étaient comme moi… Mais en (beaucoup) plus rapide.
Ça a été le déclic.
À partir du moment où tu comprends que les gens qui ont des résultats qui te font rêver sont aussi normaux que toi, ton ambition fait x10.
Parce qu’une personne exceptionnelle qui obtient des résultats exceptionnels, c’est chouette, mais c’est impossible de s’en inspirer et ça renforce l’idée que tu n’es pas capable de faire ce qu’elle fait.
Mais une personne normale qui fait un truc qui te semble impossible ? Ça, c’est puissant. Parce qu’a priori, elle n’a rien que tu n’as pas.
Par contre, s’entraîner avec des athlètes bien meilleurs que toi, ça veut dire :
Être le plus lent du groupe, à chaque entraînement.
Faire des erreurs bêtes que les autres ne font pas.
Accepter que tu ne sais pas faire.
Perso, ça m’a plutôt motivé à progresser pour ne pas rester nul et je pense que c’est le meilleur état d’esprit à adopter.
Encore faut-il accepter d’être débutant, et ça c’est pas donné à tout le monde.
Pourquoi l’ambition sportive vient plus facilement que l’ambition business
Je pense avoir un niveau d’ambition plus haut dans le sport que dans le business.
Et si tu te demandes pourquoi tu n’es pas de ceux qui sont naturellement déter’ à faire grossir leur boîte, j’ai peut-être une explication :
Dans le sport, tu es au contact direct des personnes meilleures que toi.
Quand je cours un 400m à fond à côté d’un coureur plus rapide, y’a rien à dire : je vois bien qu’il passe la ligne 100m avant moi. C’est factuel, mesurable, tangible.
Et ce contact se reproduit chaque semaine à l’entraînement si tu t’entraînes en club, ou même dans la rue quand tu te fais doubler ou que tu doubles un coureur.
Mais dans le business ? T’es souvent isolé.
Si tu travailles seul chez toi, tu n’as aucun point de repère et même si tu bosses en coworking, comment est-ce que tu peux connaître le niveau des autres ?
La vitesse de frappe sur le clavier ?
Le prix de l’ordinateur qu’ils utilisent ?
Tu vois bien que c’est pas aussi simple.
“Et le CA alors ? C’est concret le CA !”
Oui mais…
La personne à qui tu te compares n’a sans doute pas exactement la même offre que toi
Elle ne cible sans doute pas exactement le même marché que toi
Elle n’a sans doute pas les mêmes coûts que toi.
Au final, le dirigeant d’une PME qui vend des cuisines en marbre peut s’identifier à peut-être 1 ou 2 entreprises, pas beaucoup plus.
(Et encore, il faut qu’il arriver à trouver leurs chiffres.)
Le sportif par contre, il a presque une quantité infinie de sportifs amateurs dans une situation similaire à la sienne dont il peut s’inspirer.
Et je pense que c’est ça qui fait la différence :
En course à pied, mon entraîneur actuel est une énorme source d’inspiration. Je connais son parcours, ses chronos, sa charge d’entraînement, sa vie perso. Ça m’inspire.
Dans le business, j’ai pas dans mon entourage proche d’entrepreneurs multimillionnaire ou de CEO de startups qui valent des milliards.
Ça explique sans doute pourquoi c’est pas le genre d’objectifs qui me motivent.
Trouve-toi un mentor
Au-delà des athlètes que j’ai rencontrés en club, il y a une personne qui a fait une énorme différence dans l’ambition que je m’autorisais à avoir dans le sport :
C’est Fred, mon premier entraîneur.
Fred n’a rien fait de spécial pour moi, dans le sens où il m’a traité exactement comme le reste de ses athlètes…
Et c’est justement ça qui a été énorme.
En m’accordant la même considération que les athlètes qui étaient bien meilleurs que moi, il m’a donné confiance.
Il a confirmé l’idée qui germait dans ma tête : je suis comme eux, je fais partie du même groupe.
Il ne s’en est probablement pas rendu compte à l’époque, mais ça a été très précieux pour moi.
Il ne m’a jamais dit “T’as un potentiel fou” ou “Tu vas devenir une machine”. Mais dans son attitude, sa manière de m’intégrer au groupe, il m’a autorisé à voir les choses en grand et cette ambition ne m’a pas quitté depuis.
C’est aussi ça l’intérêt d’un entraîneur (et je dis pas ça pour faire la promo du coaching des Athlépreneurs. Ou en tout cas, pas que 🤭)
Dans le business, c’est pas aussi évident de trouver quelqu’un qui est prêt à jouer ce rôle de mentor.
Parce qu’il y a des milliers de coachs business mais assez peu de bons coachs business.
Parce que les entrepreneurs les plus expérimentés ne vont pas te mentorer si tu les connais pas (ou alors, ça ne sera pas gratuit. Mais genre vraiment pas gratuit du tout.)
Mais même si tu ne trouves pas ton Fred, tu peux trouver un groupe similaire à celui que j’ai rencontré en club d’athlétisme.
Je vois de plus en plus d’entrepreneurs lancer des masterminds ou des communautés payantes et je pense que c’est une super idée.
Si t’arrives à t’entourer de personnes un peu plus avancées que toi, tu vas sans doute réaliser un truc :
Même ceux qui font 100 fois plus d’argent que toi galèrent tous les jours, doutent de leurs idées et ne sont pas sûrs d’être à la hauteur.
Ils sont comme toi. Alors pourquoi tu pourrais pas faire comme eux ?
Il y a un truc pénible quand tu rédiges ce genre de newsletter, c’est que t’as parfois une super idée qui ne rentre pas dans le plan.
Là par exemple, c’est le cas. Je te la donne avant de conclure, tant pis si ça rentre pas dans une case :
Si tu veux cultiver ton ambition, ne néglige pas l’importance de célébrer tes accomplissements.
La fierté et le sentiment d’accomplissement sont d’excellents vecteurs de motivation et donc d’ambition.
Et ça se vérifie même à l’intérieur de ton cerveau.
Quand tu fêtes un pallier atteint, il se passe la même chose que lorsque tu te donnes une friandise à un chiot en pleine éducation :
Ton cerveau associe cet accomplissement à une émotion positive et sécrète des tas d’hormones qu’il adore.
Alors il en redemande, il veut célébrer plus trucs, et des réussites toujours plus grandes.
C’est ultra-simpliste et n’importe quel expert du cerveau te dirait que c’est infiniment plus compliqué que ça… Mais dans les faits, ça marche à peu près comme ça.
Alors célèbre tes progrès. Fais la fête. Sois fier de toi.
Parce que de petit succès en petit succès, tu construis une réussite dont tu ne te serais jamais cru capable.
Et ça, c’est probablement ce que tu peux gagner de plus beau en choisissant la voie de l’athlépreneur.
Bouge bien, bosse dur,
À la semaine prochaine !