La semaine dernière, j’ai fait 85k en 7 jours.
Enfin plus exactement : en 6 jours. Samedi, j’ai fait 0.
Ce qui nous donne une moyenne de 14,2k par jour.
Voilà la répartition exacte :
Lundi - 12k
Mardi - 18k
Mercredi - 9k
Jeudi - 22k
Vendredi - 9k
Samedi - 0
Dimanche - 15k
Arrivé à ce stade, il y a 2 options :
Tu me prends pour un mythomane et tu cherches le moyen le plus rapide de me balancer un pavé dans la figure.
Tu as compris où était l’astuce.
La vérité ? J’ai bien fait 85k la semaine dernière.
Mais je parle de kilomètres courus à l’entraînement, pas de chiffre d’affaires.
Depuis que je cours c’est ma plus grosse semaine d’entraînement, et je crois que mon coach me réserve un programme encore plus lourd cette semaine 🥵.
D’un côté, je suis plutôt fier d’avoir réalisé une aussi grosse semaine sans ressentir trop de fatigue...
De l’autre, je trouve ça plutôt banal.
Parce que mon référentiel, ce n’est pas tata Jacqueline qui fait son footing de 30 minutes le dimanche matin avec son caniche.
(Bisous tata.)
C’est plutôt mon coach Maxime qui fait 2h17 au marathon ou mon pote Aurélio qui court le 10km en 33mn.
Par rapport à eux, j’ai encore énormément de chemin à parcourir. Donc mes performances ne sont plus si impressionnantes que ça.
Quand tu y réfléchis, c’est exactement la même chose dans le freelancing mon kopypote.
Ton CA n’est bon ou mauvais que par rapport au contexte dans lequel tu te trouves.
Si tu es pote avec Jeff Bezos et Elon Musk, sans doute que tu développerais un gros complexe d’infériorité même en faisant 25k de CA tous les mois.
À l’inverse, si tu fréquentes des débutants, tu seras super fier d’avoir gagné tes premiers 1000€ en freelance.
Pendant longtemps, je me suis senti coupable d’avoir l’impression d’être en retard.
Aussi bien dans le freelancing que dans la course à pied.
Je veux dire :
Je gagne mieux ma vie que 95% des gens de mon âge.
J’ai un niveau qui paraît inatteignable à 95% des joggeurs.
Mais pourtant :
J’ai l’impression d’être encore un débutant et d’avoir tout à prouver dans l’entrepreneuriat.
J’ai la sensation d’être un coureur banal et d’être encore loin du niveau qui me fait rêver.
En réfléchissant comme ça, j’avais l’impression d’être un mec ingrat, incapable d’apprécier la chance qu’il a.
Et tu sais quoi ? C’est peut-être vrai mon kopypote !
Mais en discutant avec mon coach, j’ai réalisé que c’était aussi une force incroyable.
Si tu es un éternel insatisfait comme moi, tu n’as envie que d’une chose :
Progresser.
Tu veux toujours faire mieux.
Honnêtement ?
Je pense que c’est sain comme mentalité. Même si ça n’empêche pas de se retourner de temps en temps pour apprécier tout ce que tu as déjà accompli.
Si tu te sens comme un débutant face aux solopreneurs de LinkedIn qui annoncent un CA 5x supérieur au tien...
Demande-toi si tu ne peux pas transformer ce sentiment en une source de motivation pour progresser dans ton activité.
Peut-être que tu ne fonctionnes pas comme ça et que tu te satisfais très bien de là où tu en es : génial !
Mais il n’y a aucune honte à en vouloir plus.
Au contraire, c’est peut-être le plus gros moteur pour faire avancer ton activité. Et il est temps d’enfin le sortir du garage.
À demain !
PS : Demain, je te parlerai de LA compétence que tu dois absolument travailler en 2023 pour continuer à exister sur le marché du freelancing en écriture.
Je te conseille d’être là, ça va être chouette.